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FaceBook, et après ?


Comme à peu près tout le monde aujourd’hui, j’ai largement succombé à la Facebook mania cette année. Aussi con que génial, le principe de mixer Myspace avec Copains d’avant, a fait son effet sur moi. Mais à quoi ça sert vraiment FaceBook ? Et dis donc ça ne serait pas en train de devenir as been ?


C'est un peu vieux mais ça me fait toujours marrer...

La course aux contacts.
Principe génial du créateur aujourd’hui à la tête d’un pactole estimé à 1,5 milliards de dollars, Mark Zuckerberg a tout compris en basant son principe sur la course aux contacts.

Dis moi combien de gens tu connais, je te dirai si t’es quelqu’un ! On s’est tous retrouvé très con et très frustré en réalisant que finalement en novembre dernier, on avait qu’une trentaine d’amis qui Facebookaient. Ce qui était un grave frein à l’évolution de notre vampire !

Petit à petit le buzz autour du site s’est fait, allant même jusqu’à être citer dans journal de Jean-Pierre Pernaud, là au moins nous étions sur que tout le monde y était.

200 amis plus tard, on a pu retrouver toutes nos exs ou presque, savoir ce qu’étaient devenus mes premiers amours de primaires (déprimant, pour elle comme pour moi). On a pu se rassurer en voyant que le plupart avait quand même de bonne vie de merde, reprendre contact avec des gens que l’on appréciait à l’époque, attention reprendre contact signifie un mail dans la Inbox puis deux ou trois poke par semestre. Rien de plus.

Et on a amassé des applications par centaines, après 16 minutes de scrobbling (mot savant pour dire qu’on fait beaucoup de tours avec sa molette de souris pour atteindre le bas de sa page), on a enfin accès à son « wall » pour lire les messages « forwardés » en masse pour soit voir un cul, soit s’envoyer une bière, enfin que des choses bien passionnantes.

Le Voici du pauvre.
Pour moi le secret de Facebook aujourd’hui réside en un seul point. Les photos. Malgré la nouvelle version (Polémique enfin si on veut, ça n’a pas changé ma vie) et le nouveau jeu des statuts qui doivent être drôle, le seul et dernier intérêt du site demeure les photos. Voir et mettre des photos en ligne reste encore le truc le plus marrant à faire.
Mettre des photos de vacances au soleil, de soirées super hype, de fêtes avec plein de sourires tagués, de déguisements décadents, nos dernières conquêtes semble jouissif pour la plupart d’entre nous. Une façon de dire : « T’as vu comme ma vie est géniale par rapport à la tienne ». Ce qui est vrai. Attention à la nouvelle tendance à la mythomanie Facebookienne, une banque d’image libre de droits, des photos de sable blanc, de plages désertes, d’endroits exotiques, un titre évocateur et hop la moitié de vos contact jalouse votre séjour aux Maldives (Véridique).

Voir les photos est tout aussi jouissif, « ce connard sort avec une bombe ! », « Tiens, elle a grossi, j’ai bien fait de la taper au lycée », « Merde c’est qui elle ? Elle est super bonne ! », « Ah ils ont un gamin eux deux… Bien fait pour leurs gueules ! »… Oui ça souligne le meilleur d’entre nous.

FaceBook s’essouffle et moi avec lui ! Mais comme son remplaçant n’est toujours pas dans les tuyaux, enfin pas à ma connaissance, il reste le réseau incontournable pour croire qu’on est quelqu’un, sauf que FaceBook n’est pas la vraie vie… Et vous, vous FaceBookez comment ?


La réalité n’est vraiment pas « net »

Jeu de mot pourri j’en conviens ! Fort de mon expérience Facebookienne j’ai fait l’expérience du passage du net à la réalité, et l’atterrissage peut être violent pour ceux qui espèrent.

Ivre, un soir avec des amis, nous découvrions FaceBook et notamment la possibilité de créer des groupes sur tout et n’importe quoi ! Comme nous sommes de grosses feignasses au lieu de créer chaque groupe qui nous faisait marrer, nous avons créé LE GROUPE DES NOMS DE GROUPES. Petit rassemblement d’amis au départ, le groupe a vite grandi pour atteindre 200 membres environ (ce qui n’est rien finalement). Une trentaine de membres postait régulièrement des noms de groupes (ce qui est énorme), un petit concours, un top 3 et le tour était joué : 100 membres supplémentaire en un mois et plus de 3 000 posts à l’arrivée. En gros, nous étions les maîtres de ce petit groupe de personnes.

Un faux sentiment d’importance et de pouvoir m’a clairement chatouillé. Pour mieux ressentir le doux parfum du pouvoir sur ma barbe de trois je décidais d’organiser une soirée dans un bar parisien, le 23 février dernier.

Le soir même, j’avais prévenu mon ami aubergiste que nous risquions d’être entre 50 et 100 dans son bar. Bêtement on peut y croire si on passe ses journées de bureau branché sur le site… J’arrive en retard et retrouve une quinzaine d’amis à moi là-bas. On picolle un peu, on relève la tête vers minuit, et là, autour de nous… Personne, simplement deux ou trois visages inconnus, des gens très sympa cela dit, mais seulement trois sur les 300 et les 40 membres actifs du groupes…

Je suis très vite redescendu de mon nuage 2.0, et de son pouvoir sur la vraie vie. Nous n’étions pas là pour vendre quoique que soit, effectivement il n’y avait rien à gagner non plus, la démarche était purement festive.

J’aime à imaginer le monde tel qu’on se le raconte sur un Internet, telle une immense communauté de gens qui vivent la même chose, au même moment, qui partagent leurs émotions, leurs envies, leurs peurs… Mais la réalité reste la réalité, et Internet un moyen de communication de plus en plus diligenté par la publicité directe ou indirecte. En même temps est ce que les gens faisaient des soirées ensemble parce qu’ils avaient un minitel ? Oui sans doute…

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